Transition énergétique : budget 2025

La transition énergétique, pierre angulaire d’une économie bas-carbone, fait face à des vents contraires. Alors que le débat sur le budget 2025 s’intensifie, des acteurs majeurs tirent la sonnette d’alarme : renoncer à des financements stables pourrait non seulement compromettre les filières industrielles naissantes mais également affaiblir durablement l’économie française.

Des secteurs en difficulté

Les signes d’alerte se multiplient dans l’industrie des énergies renouvelables. En moins d’un an, plusieurs entreprises emblématiques ont été durement frappées : fermeture du fabricant de panneaux solaires Systovi, plan social chez Saunier Duval, ou encore 500 licenciements dans l’usine d’éoliennes General Electric. Ces crises témoignent d’un mal profond : l’incertitude autour de la trajectoire énergétique française, qui asphyxie les carnets de commande et fragilise les investissements.

« Chaque recul dans les aides publiques met en péril des projets stratégiques et ouvre la voie à une dépendance accrue aux énergies fossiles », avertissent les experts.

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Malgré des critiques récurrentes, les subventions aux énergies renouvelables restent essentielles. « Ce sont les seules technologies capables d’être déployées rapidement pour répondre aux besoins climatiques et industriels urgents », souligne Alain Grandjean, économiste et spécialiste du climat. Contrairement aux premiers EPR dont l’entrée en service est attendue après 2035, les énergies solaires et éoliennes offrent une solution immédiate pour répondre à la demande croissante d’électricité décarbonée.

Mais soutenir la production ne suffit pas. « Sans un accompagnement des ménages et des entreprises, les bénéfices des ENR seront limités », estime Emmanuelle Wargon, présidente de la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Rénovation énergétique, électrification des usages, achat de véhicules électriques : autant de leviers à activer simultanément pour accélérer la transition.

Leçons européennes : des voisins en avance

Pendant que la France tergiverse, d’autres pays avancent à grands pas. Le Royaume-Uni, sous l’impulsion de son nouveau gouvernement travailliste, a levé le moratoire sur l’éolien terrestre et prévoit 35 GW d’ici 2030. En parallèle, 5 GW de projets éoliens en mer ont été attribués cette année, consolidant leur leadership européen.

« À force de retards, nous risquons de laisser d’autres nations nous dépasser technologiquement et économiquement », alerte Xavier Piechaczyk, président de RTE.

Parlement : vers un consensus nécessaire

Les débats parlementaires sur la transition énergétique oscillent entre divergences idéologiques et opportunités de compromis. « Il est temps de dépasser les clivages », plaide Antoine Armand, député Renaissance. « L’écologie ne peut pas être le domaine où l’austérité s’applique. »

Des signes d’espoir existent néanmoins : des initiatives transpartisanes, comme celle visant à augmenter le Fonds chaleur à un milliard d’euros en 2024, montrent qu’un consensus est possible. Mais les débats restent souvent plombés par la place prédominante accordée au nucléaire, perçue par certains comme une ombre pesant sur le développement des énergies renouvelables.

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