Rénovation énergétique : une stratégie ambitieuse pour le climat

Réduire de moitié les émissions du bâtiment

Avec 16 % des émissions nationales, le secteur du bâtiment reste un défi majeur. Le plan vise une réduction des émissions de 62 millions de tonnes en 2022 à 35 millions d’ici 2030.

Pour ce faire, 400 000 maisons individuelles et 200 000 logements collectifs seront rénovés annuellement, avec un accent mis sur l’isolation, la performance énergétique et l’électrification des systèmes de chauffage.

Fin des chaudières au fioul et transition vers les pompes à chaleur

Le gouvernement s’attaque aux modes de chauffage fossiles :

• Chaudières au fioul : 75 % remplacées par des alternatives décarbonées d’ici 2030, soit 300 000 foyers par an.
• Chaudières à gaz : réduction de 25 % sur la même période, impactant 350 000 logements chaque année.

Pour appuyer cette transition, un plan spécifique pour les pompes à chaleur ambitionne de passer de 2,5 à 9 millions d’équipements installés d’ici 2030.

Réseaux de chaleur et réduction des énergies fossiles

Le développement des réseaux de chaleur, capables de desservir 360 000 logements par an, fait également partie du plan. Globalement, la part des énergies fossiles dans la consommation nationale doit chuter de 60 % à 42 % d’ici 2030.

Les défis à surmonter

Ces objectifs ambitieux nécessitent un engagement financier et logistique conséquent, tout en soulevant des questions sur l’éventuel report de l’interdiction des passoires thermiques.

En renforçant les mesures sur les logements et le chauffage, cette stratégie incarne une volonté politique forte pour concilier écologie et confort des Français, tout en anticipant les enjeux climatiques et économiques de demain.