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Forte hausse de la consommation d’énergie en 2024, portée par l’électricité
Alors que le gouvernement s’apprête à arbitrer la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), la filière solaire s’inquiète d’un possible coup de frein sur les aides publiques. Une décision qui, selon les professionnels, pourrait fragiliser un secteur en plein essor et mettre en péril des milliers d’emplois.
Avec 14 milliards d’euros d’investissements en 2024, 67 000 emplois et plus de 2 milliards d’euros de retombées fiscales, l’énergie solaire s’est imposée comme un moteur économique majeur en France. Pourtant, le gouvernement, sous l’impulsion du ministre de l’Économie et de l’Énergie Marc Ferracci, envisage de réduire, voire de supprimer, certaines aides destinées aux petites installations photovoltaïques.
En ligne de mire : la prime à l’autoconsommation et les tarifs de rachat garantis, qui pourraient être divisés par deux, voire disparaître. Une annonce qui inquiète les acteurs du secteur, qui y voient une vision court-termiste, ignorante des bénéfices économiques et environnementaux du photovoltaïque.
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Selon Enerplan et le Syndicat des énergies renouvelables (SER), ces coupes budgétaires risquent d’avoir un effet contre-productif. En effet, pour chaque gigawatt installé en résidentiel, l’État perçoit 309 millions d’euros de TVA et 273 millions d’euros de cotisations sociales, bien plus que les 157,5 millions d’euros de soutien public accordés.
De plus, le marché du solaire connaît une croissance spectaculaire, avec une puissance installée annuelle ayant presque doublé entre 2021 et 2024. La suppression des aides pourrait briser cette dynamique et affaiblir une filière qui contribue activement à la transition énergétique.
Au-delà des enjeux financiers, le photovoltaïque est aussi au cœur d’une lutte idéologique entre pro-nucléaires et défenseurs des énergies renouvelables. Certains appellent à un moratoire sur le développement du solaire, lui reprochant son intermittence et son impact sur les coûts du réseau.
Face à ces critiques, les professionnels du secteur appellent le gouvernement à une réflexion plus large sur l’avenir du photovoltaïque en France. Parmi les propositions évoquées : une TVA réduite à 5,5 % pour les installations équipées de stockage, ou encore une réduction de la durée d’obligation d’achat du surplus, plutôt qu’une suppression brutale des aides.
Alors que les décisions du gouvernement sont attendues dans les prochains mois, l’avenir du solaire en France se joue aujourd’hui sur le terrain politique. Reste à savoir si l’État choisira de soutenir cette énergie d’avenir ou de freiner son développement au nom de la rigueur budgétaire.
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