MaPrimeRénov’ 2025 : Ce qui change pour vos travaux de rénovation énergétique

Les travaux « mono-gestes » toujours éligibles

Pour ceux qui souhaitent rénover sans tout refaire, les « travaux mono-gestes » restent possibles en 2025. Il sera toujours envisageable d’isoler ses combles ou de changer son système de chauffage sans opter pour une rénovation complète. De plus, les propriétaires de passoires thermiques (classées F ou G) pourront continuer à bénéficier de l’aide sans obligation de fournir un Diagnostic de Performance Énergétique (DPE), simplifiant ainsi le processus.

Des aides renforcées pour certains ménages

Le taux d’écrêtement, qui limite les aides en fonction des revenus, est revu à la hausse. Les foyers les plus aisés pourront voir leur prise en charge atteindre 50 % des coûts (contre 40 % en 2024), tandis que les revenus intermédiaires bénéficieront d’un plafond porté à 80 % (au lieu de 60 %).

Des coupes budgétaires sur certaines aides

Les rénovations performantes voient leurs aides réduites pour les ménages les plus aisés :

• Un gain de deux classes au DPE ne sera plus subventionné qu’à 10 % (contre 30 % auparavant).
• Pour trois classes, l’aide passe de 35 % à 20 %.
• L’installation d’un chauffage au bois subit une réduction d’environ 30 %, plafonnant désormais à 5 000 € pour les ménages modestes (contre 7 000 € en 2024).

Autre mesure forte : les copropriétés ne bénéficient plus d’aides pour les chaudières à gaz, un signal clair en faveur des alternatives écologiques.

Des contraintes accrues pour les ménages modestes

L’avance sur financement pour les travaux mono-gestes est réduite, passant de 70 % à 50 %. Cela signifie que ces ménages devront avancer une part plus importante du coût des travaux avant de percevoir l’aide, ce qui pourrait freiner certains projets.

Une réforme qui oriente la rénovation vers une transition plus verte

Ces ajustements confirment la volonté du gouvernement d’accélérer la transition énergétique en favorisant les rénovations globales et en limitant les aides aux équipements les plus polluants. Si certaines mesures encouragent les travaux ambitieux, d’autres pourraient pénaliser les foyers les plus vulnérables en rendant les rénovations plus difficiles à financer.