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Travaux de rénovation énergétique : près d’un Français sur deux est déjà passé à l’action
Coup de théâtre législatif : l’Assemblée nationale revient sur l’obligation de couvrir les grands parkings de panneaux solaires d’ici 2028. À la place, les arbres font leur entrée comme alternative légale. Une volte-face qui inquiète la filière solaire.
C’était l’une des mesures phares de la loi APER, adoptée début 2023 pour accélérer la production d’énergies renouvelables : la couverture obligatoire des grands parkings (plus de 1 500 m²) par des ombrières photovoltaïques d’ici 2028. Mais le texte, qui devait faire des parkings français de vastes centrales solaires à ciel ouvert, vient de subir un virage inattendu.
Un amendement adopté ce mois-ci offre désormais aux propriétaires une alternative végétale : planter des arbres pour ombrager les places de stationnement, au lieu d’y installer des panneaux solaires. Autrement dit, les ombrières photovoltaïques ne seront plus la seule option pour remplir l’obligation d’ombrage imposée par la loi.
L’amendement, porté par l’ancienne ministre des PME Olivia Grégoire, est présenté comme un levier de simplification pour les acteurs concernés. « Ce choix entre solutions techniques et naturelles permettra une mise en œuvre plus souple et moins contraignante pour les propriétaires », défend-elle.
Mais pour le secteur des énergies renouvelables, c’est un sérieux revers. Le Syndicat des énergies renouvelables (SER) déplore une « régression réglementaire » et une occasion manquée d’industrialiser l’énergie solaire en milieu urbain, sur des surfaces déjà artificialisées.
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Si cet assouplissement intervient, ce n’est pas un hasard. Depuis le vote de la loi APER, de nombreux groupes de grande distribution ont multiplié les appels à la révision du texte, arguant des contraintes foncières et architecturales induites par l’installation d’ombrières solaires. Ces structures, une fois implantées, occupent durablement l’espace, ce qui limite l’évolution des zones commerciales ou la création de parkings à étages.
Certains évoquaient également une incompatibilité avec la végétation déjà présente sur certains sites ou avec des projets en cours non prévus dans le cadre de la loi.
Au-delà de la mesure en elle-même, c’est surtout le signal envoyé à la filière photovoltaïque qui inquiète. À quelques années de l’échéance initiale, beaucoup d’acteurs avaient déjà engagé des investissements et planifié des projets. Ce changement de cap risque de ralentir les dynamiques locales, voire d’en annuler certaines.
Dans un contexte de transition énergétique urgente, cette marche arrière fragilise la trajectoire de la France vers ses objectifs climatiques. Si l’ombrage végétal a ses vertus – notamment pour la biodiversité et la lutte contre les îlots de chaleur –, il ne produit ni électricité verte, ni gains de production locale.
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