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Alors que l’énergie solaire connaît une croissance fulgurante en Europe et dans le monde, un ennemi discret mais redoutablement efficace pourrait venir perturber les ambitions climatiques et énergétiques du continent : les poussières venues du Sahara.
En cinq ans, la capacité mondiale de production d’énergie solaire photovoltaïque a triplé, devenant l’un des piliers de la transition énergétique mondiale. L’Agence internationale de l’énergie ne s’y trompe pas : d’ici à 2030, le solaire est en passe de devenir la première source d’énergie renouvelable de la planète. En 2023, l’Europe a installé 45 % de capacité solaire de plus qu’en 2022, illustrant son engagement à la fois pour le climat et pour une plus grande indépendance énergétique.
Mais cette dynamique prometteuse pourrait bien être contrariée par un facteur inattendu : les tempêtes de sable du Sahara. De plus en plus fréquentes et intenses, elles projettent chaque année des dizaines de millions de tonnes de particules fines dans l’atmosphère, parfois jusqu’au nord de l’Europe.
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Selon une étude internationale récente, ces poussières ne se contentent pas de teinter le ciel d’un voile ocre. Elles ont un impact mesurable sur la production d’électricité solaire. En suspension dans l’air, les particules sahariennes diffusent et absorbent une partie du rayonnement solaire. Résultat : l’irradiance diminue à la surface, réduisant mécaniquement la performance des panneaux solaires. Pire encore, leur présence rend la production plus imprévisible, complexifiant les modèles de prévision énergétique.
À cela s’ajoute un autre phénomène amplificateur : les poussières favorisent la formation de nuages, qui eux-mêmes limitent davantage la pénétration des rayons solaires. Un double effet qui risque d’avoir des conséquences à long terme sur la rentabilité et la planification des projets photovoltaïques.
Jusqu’ici, les modèles de production reposaient principalement sur l’ensoleillement prévu et la météo locale. Mais cette étude souligne l’urgence d’intégrer des facteurs climatiques transcontinentaux comme les poussières sahariennes dans les projections énergétiques. Les installations solaires devront désormais composer avec un ciel capricieux, même en pleine saison estivale.
Ce constat pousse les acteurs de la transition énergétique à revoir leur approche. Cela pourrait impliquer, à terme, de développer des technologies de nettoyage automatisé des panneaux, d’ajuster les prévisions de rendement ou encore de diversifier les sources de production pour compenser les baisses ponctuelles liées à ces épisodes.
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