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À Paris, les rénovations énergétiques dans l’habitat privé commencent à porter leurs fruits. Une étude conjointe de l’Agence Parisienne du Climat (APC) et de l’Atelier Parisien d’Urbanisme (Apur), dévoilée le 8 avril, révèle des gains énergétiques significatifs dans les copropriétés ayant engagé des travaux, avec des économies allant jusqu’à 24 % sur les consommations réelles d’énergie. Un signal encourageant alors que la Ville ambitionne de rénover 40 000 logements privés d’ici 2030.
Basée sur l’analyse de 3 819 logements répartis dans 46 copropriétés rénovées entre 2012 et 2021, cette étude met en lumière un lien clair : plus les travaux sont ambitieux, plus les économies sont importantes. Les immeubles concernés sont pour la plupart d’imposantes copropriétés datant de 1940 à 1981, chauffées collectivement au gaz et fortement énergivores à l’origine.
Les rénovations qualifiées de « complètes » — ou « bouquets de travaux » — ont permis de réduire en moyenne la consommation d’énergie de 24 %. Les opérations ciblant en profondeur l’enveloppe des bâtiments atteignent 19 % de réduction, tandis que la modernisation des systèmes de chauffage génère un gain de 20 %. À l’inverse, les interventions plus modestes sur l’isolation se soldent par des économies moindres, autour de 11 %.
Océane Cirera, chargée de projet à l’APC, rappelle que « ces économies se traduisent sur les factures » et insiste sur l’intérêt d’aborder la rénovation à l’échelle de la copropriété, pour en mutualiser les coûts et les effets.
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L’étude ne cache pas certaines exceptions. Deux copropriétés ayant pourtant effectué des rénovations globales n’ont enregistré aucune baisse de consommation ; l’une a même connu une hausse de 11 %. Ces cas illustrent le phénomène d’effet rebond : les résidents, estimant leur logement plus performant, adoptent des comportements moins économes, en chauffant davantage ou en augmentant leur consommation globale.
Si la dynamique s’accélère dans le parc privé, des obstacles structurels freinent encore le mouvement, en particulier dans les arrondissements centraux. Jacques Baudrier, adjoint à la mairie de Paris en charge du logement, pointe du doigt les 300 000 logements vacants, souvent dédiés à la location touristique ou utilisés comme résidences secondaires. Selon lui, ces biens, fréquemment situés dans les bâtiments anciens les plus énergivores, échappent aux campagnes de rénovation : « Les propriétaires sont réticents à engager des travaux lourds pour des biens qu’ils n’occupent pas ».
Face à ce constat, la Ville de Paris vise une montée en puissance rapide : de 2 000 logements rénovés en 2023, elle projette de passer à 5 000 en 2024, puis 15 000 par an à partir de 2027. Un objectif qui s’inscrit dans le cadre du Plan Climat parisien, pour atteindre 40 000 logements privés rénovés d’ici 2030.
Ces résultats viennent compléter une précédente étude sur le parc social, publiée en mars, qui faisait état d’une baisse moyenne de 28 % de la consommation après travaux. Si les investissements y sont plus importants, les enseignements tirés peuvent nourrir la stratégie de massification dans le parc privé.
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